MICHÈLE BELIN-BENHAMOU

PORTRAIT

Née à Paris, diplômée de l’ Ecole Supérieure des Arts Appliqués de Paris elle étudie le graphisme publicitaire et la technique de la laque avec Paul Cressent, puis la gravure dans l’atelier de Lucien Coutaud à l’Ecole des Beaux Arts de Paris.

Passionnée d’explorer de nouvelles techniques d’arts appliqués, elle étend sa carrière professionnelle et crée des décors et costumes pour le théâtre, l’opéra et le cinéma, des modèles de broderies et tapisseries, des affiches de théâtre et des illustrations , elle intervient également comme styliste pour des magazines de décoration.

Depuis 1982 elle vit et travaille à Tel Aviv . Elle crée les costumes et les décors pour « Amadeus », « Les fourberies de Scapin » au Théatre du Caméri de même pour le « Festival de Jérusalem », le « Festival d’Akko » le « Théatre de la Jeunesse » …

Après le théatre elle revient à sa première passion l’art des laques. Son expérience théâtrale l’a conduite à étendre la maîtrise de cette technique au décor d’intérieur , elle collabore avec de nombreux architectes et introduit la laque dans le mobilier et la décoration en Israel..

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En 1999 elle expose au Japon au « Ishikawa International Urushi Exhibition » et obtient le prix d’honneur du jury « The Kiyoshi Awazu Prize » ses œuvres seront sélectionnées consécutivement à Ishikawa et Wajima en 2002 , 2005 et 2009 et consacrées par l’acquisition d’une œuvre en 2002 par le « Ishikawa Design Center ».

« Il ETAIT UNE FOIS … » Les laques m’ont toujours fascinées. Enfant déjà , je découvrais chez mon grand-père dans la malle aux trésors, rapportée par le grand-oncle amiral , ce magicien venu d’un continent lointain qui avait bourlingué de la mer de Chine aux rives du Mékong à la fin de l’ère Meiji…des boites d’un noir profond , lisses et brillantes poudrées d’or qui recélaient des jetons de mahjong et des pions de nacre . Je préparais le thé pour mes poupées dans de fines tasses de porcelaine bleue , je me rêvais princesse d’Asie les pieds chaussés de pantoufles en soie brodée  » des petits pieds bandés des femmes chinoises  ».

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